Guêpes
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Description Up Page Comment elle est, physiologie, phylogénie Pour les non-initiés, la sensation est surprenante et rappelle la brûlure persistante dune allumette combinée à un pincement soutenu. Pourtant, la quantité de venin injectée lors dune piqûre est infime: 75 à 150 microgrammes. Le venin a la propriété dinterrompre lafflux sanguin autour de la région touchée, afin dy rester en concentration aussi élevée que possible. Voilà pourquoi la peau devient blanche autour de la piqûre. La Megarhyssa atrata Voletant darbre en arbre, Megarhyssa atrata aux allures doiseau mouche se pose sur un tronc et reste immobile. Cest la plus grosse guêpe du monde (son corps peut mesurer 6 cm). On la trouve facilement dans plusieurs forêts du Québec. En sapprochant, on peut voir la créature tâter longuement lécorce à laide de ses antennes. Parfaitement zen, elle y insère lentement son ovipositeur. Ce long fil de plus de 12 cm lui permettra de pondre. Contrairement aux apparences, madame Megarhyssa ne dépose pas son oeuf dans larbre. La longue palpation précédant linsertion de lovipositeur visait à détecter les vibrations que produisent des larves de mouche à scie situées dans le tronc, à 12 cm de profondeur.Si lovipositeur a pu transpercer une telle épaisseur de bois, il na aucun mal à pénétrer la chair de la pauvre larve transformée à son insu en garde-manger ambulant. Après son éclosion, bébé Megarhyssa dévorera lentement la larve de lintérieur. Quil sagisse de la géante Megarhyssa atrata ou de la minuscule Anaphes victus (à peine 0,5 mm) qui pond dans les oeufs du charançon de la carotte, les parasitoïdes ont une chose en commun: ils finissent par tuer leur hôte, contrairement aux simples parasites qui laffaiblissent sans nécessairement lachever. La guêpe parasitoïde Certaines guêpes parasitoïdes sont des professionnelles du camouflage. Elles pondent leurs oeufs dans les ganglions de leurs victimes. Puisque ces ganglions ne sont pas irrigués par lhémolymphe léquivalent du sang humain dans laquelle flottent les cellules assurant la défense de linsecte contre les intrus, la larve de guêpe sy développe incognito. Autre tactique de camouflage: la guêpe joue les faussaires et pond des oeufs dont la surface extérieure imite à la perfection les cellules de lorganisme hôte. Là encore, le système immunitaire est berné; et son propriétaire, condamné. La guêpe parasitoïde peut également avoir recours à des méthodes plus offensives. Elle injecte en même temps que loeuf un venin qui détruit les sentinelles assurant la défense du territoire. Mais une technique beaucoup plus sophistiquée, dont la simple évocation fait pétiller le regard de Guy Boivin, est utilisée par deux groupes de guêpes parasitoïdes: ichneumonidés et brachonidés. Ces guêpes agissent en partenariat avec des virus pour parvenir à leurs fins, explique lentomologiste: "Avec leurs oeufs, elles injectent aussi un lubrifiant dans lequel baignent des particules virales qui sintègrent au génome de lhôte, au point de prendre les commandes et dengendrer la production de protéines et dacides aminés que linsecte parasité ne produirait jamais normalement." En insérant ainsi de nouvelles sections dADN dans leurs victimes, ces guêpes fabriquent ni plus ni moins des OGM! "Quand elles sont attaquées par une chenille, certaines plantes émettent un cri de détresse sous la forme dun composé volatil que les guêpes ont appris à reconnaître pour localiser leur victime", explique Guy Boivin, persuadé quon pourrait exploiter cette particularité pour mieux lutter contre les invasions de chenilles. |
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Les références Up Page Réseau Pepe BE Israël Cybersciences Pourquoi ce site Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les "trois pôles d'intérêts", en psychologie)_ c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous. Contribuer au Réseau Pepe Ce site est avant tout une encyclopédie ouverte à l'imagination et au savoir, où chacun(e) d'entre vous peut participer. Si vous avez envie de partager une passion, ou si vous sentez le besoin de vous exprimer sur un point précis, je vous invite à m'adresser un e-mail (adresse électronique accessible sur ma page d'accueil). |
Particularités Up Page Ce qui la distingue des autres Alors que la valeureuse abeille paie de sa vie lunique piqûre quelle inflige, laissant son dard et une partie de ses viscères dans la peau de son ennemi, la guêpe, elle, peut sacharner une dizaine de fois en une seule minute sur la même victime. "Si une guêpe est écrasée et laisse une traînée, elle relâche automatiquement une phéromone contenue dans son venin, qui agit comme un signal dalarme appelant les autres guêpes aux représailles", explique Justin O. Schmidt, du Southwestern Biological Institute à Tucson, en Arizona. Les tueuses de cafards Jusqu'à présent le cafard était connu pour être pratiquement invincible, capable même de survivre à une explosion nucléaire. Les scientifiques de l'Université Ben Gourion du Neguev ont découvert en août 2004, il y a quelques années, que la guêpe parasite "Ampulex compressa" était capable de torturer le cafard durant des semaines avant que toute sa famille ne le cannibalise. Mais ce qu'ils ignoraient, c'est de quelle facon le dard de la guêpe était guidé vers le système nerveux du cafard afin de lui délivrer un cocktail de neurotoxines paralysant. Pour trouver la réponse, les chercheurs ont mis en présence des guêpes et des cafards ayant subi une ablation du cerveau. Habituellement, l'insecte trouve la cible en une minute et la pique, mais avec des cafards decérébrés, les guêpes hésitent près de 10 minutes. Un traceur radioactif injecté chez les guêpes ont révélé que lorsqu'elles piquent enfin, elles n'utilisent qu'environ un sixième de la quantité normale de venin. D'apres M. GAL, les guêpes détectent quelque chose d'anormal. Grâce à l'utilisation du microscope électronique, les scientifiques ont pu mettre en évidence des petites structures à l'extrémité de l'aiguillon qui ressemblent à des récepteurs sensoriels que l'on trouve chez d'autres insectes. En utilisant un marqueur des neurones, M. GAL a identifié des liaisons assimilables à des axones s'étendant entre les structures du dard et le cerveau de la guêpe. |
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